Ce vendredi à Miami, des discussions cruciales pour la paix en Ukraine sont programmées. Roustem Oumierov, le principal négociateur de Kiev, a déjà entamé des pourparlers avec des représentants américains, dont l’émissaire Steve Witkoff. Le conseiller à la présidence ukrainienne, Oleksandre Bevz, a confirmé que ces discussions visent à explorer le plan de paix proposé par les États-Unis.
Selon des sources anonymes, les émissaires américains, comprenant également Jared Kushner, gendre de Donald Trump, avaient rencontré Oumierov à l’aube de ces pourparlers. Mykhaïlo Podoliak, un autre conseiller présidentiel, a affirmé que bien que le processus se déroule en grande partie en coulisses, l’Ukraine reste fermement engagée à mettre fin à la guerre.
Beaucoup de progrès, mais encore des défis à surmonter
Depuis l’annonce du plan américain il y a trois semaines, de nombreuses rencontres ont eu lieu, tant à Genève qu’à Miami, pour adapter le document en faveur de l’Ukraine. Ce dernier, présenté récemment à Vladimir Poutine lors d'une visite officielle à Moscou, a reçu un accueil mitigé, les responsables du Kremlin affirmant qu’il restait encore « beaucoup de travail » pour parvenir à un accord durable sur le conflit en cours.
Les experts, comme l’analyste militaire du Monde, estiment que chaque rencontre est une occasion d’affiner les positions et d’avancer vers un compromis. Toutefois, ils soulignent qu’un échec des négociations pourrait prolonger encore plus les hostilités actuelles.
Situation sur le terrain : la Russie continue sa progression
Alors que des discussions se poursuivent, la situation militaire reste tendue. L’armée russe a revendiqué des avancées dans la région de Donetsk, notamment la prise de Bezimenné. De son côté, l’armée de l’air ukrainienne a signalé des attaques nocturnes par drones, indiquant que 80 sur 137 drones lancés ont été interceptés.
Les conséquences des frappes russes, notamment sur les infrastructures énergétiques, continuent de se faire ressentir, entraînant des coupures d’électricité dans plusieurs régions ukrainiennes, comme l’a rapporté le Parisien. La nécessité d’un dialogue se fait donc de plus en plus pressante, alors que la population civile endure des conditions extrêmement difficiles.







