Le 5 décembre 2025, l'Égypte, le Qatar et six autres nations à majorité musulmane ont exprimé leur profonde préoccupation suite à l'annonce d'Israël de n'ouvrir le passage de Rafah qu'aux sorties des Gazaouis, sans permettre leur retour. Un communiqué émanant des ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Turquie, du Qatar, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie et du Pakistan a dénoncé cette décision, soulignant qu'elle visait à orchestrer un transfert unilatéral des habitants de Gaza vers l'Égypte.
Israël prévoit une réouverture du passage dans les jours à venir, mais uniquement pour permettre aux habitants de Gaza de quitter leur territoire. Cette décision a été clarifiée par le Cogat, l'organisme en charge du ministère de la Défense supervisant les affaires civiles dans les territoires palestiniens. “Nous souhaitons que la situation soit gérée avec humanité et respect des droits humains”, a ajouté un diplomate impliqué dans les discussions entre les deux parties.
L'Égypte a rapidement réagi, démentant avoir accepté ces conditions unilatérales et soulignant l'importance d'un passage opérationnel dans les deux sens. Des experts estiment que cette situation pourrait exacerber les tensions régionales et aggraver la crise humanitaire dans la bande de Gaza. France 24 rapporte que des ONG craignent des mesures drastiques de la part des autorités israéliennes pouvant entraîner des souffrances additionnelles pour la population.
Avec les événements de Gaza attirant l'attention internationale, la demande d'un passage ouvert dans les deux sens est devenue de plus en plus pressante. Des discussions se poursuivent sur la manière de rétablir une certaine forme de normalité pour les Gazaouis, alors que l'avenir de la région reste incertain.







