Les Nations unies ont lancé un appel pressant à la communauté internationale pour la libération de 10 000 personnes détenues de façon arbitraire en Érythrée, parmi lesquelles se trouvent des personnalités politiques, des journalistes et des étudiants. Cette demande a été formulée le 15 décembre 2025, lors d'une conférence de presse, rapportée par l'Agence France-Presse (AFP).
Selon des sources locales, la situation des droits humains en Érythrée demeure préoccupante, avec des rapports indiquant que les détentions arbitraires y sont fréquentes. Seif Magango, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, a qualifié la récente libération de 13 Érythréens, après presque deux décennies d'incarcération, d'événement "encourageant". Il a ajouté que ce geste devrait servir de modèle pour de meilleures pratiques en matière de droits de l'homme dans le pays.
Les organisations de défense des droits humains, comme Amnesty International et Human Rights Watch, dénoncent les violations systémiques et exigent que le gouvernement érythréen mette fin à ces pratiques. Les experts s'accordent à dire qu'une pression internationale accrue pourrait inciter le régime à changer de cap.
Des personnalités politiques en Europe, notamment en France, se sont également exprimées sur la question, appelant à un renforcement des sanctions contre le régime d'Asmara si la situation ne s'améliore pas. Alors que le monde observe, l'Érythrée se retrouve à la croisée des chemins, avec un besoin urgent de réformer son système judiciaire et de respecter les droits fondamentaux de ses citoyens.







