Le vendredi 12 décembre 2025, un vol de la compagnie JetBlue, en provenance de Curaçao et à destination de l'aéroport JFK à New York, a évité de justesse une collision avec un avion-citerne de l'armée de l'air des États-Unis. Les pilotes de JetBlue ont dû arrêter leur ascension alors qu'ils se trouvaient à moins de 10 kilomètres de l'appareil militaire, comme l'a rapporté l'agence de presse Associated Press.
Dans un enregistrement de la conversation avec le contrôle aérien, le pilote a exprimé son indignation : "Nous avons failli avoir une collision ici. Ils sont passés directement dans notre trajectoire de vol. C'est scandaleux. Ils n'ont pas leur transpondeur allumé," a-t-il déclaré. Cette témérité a suscité l'inquiétude non seulement chez les pilotes, mais aussi chez les experts en aviation, qui voient là une menace pour la sécurité aérienne.
L'accident s'est produit alors que les tensions entre les États-Unis et le Venezuela continuent de croître, exacerbées par des opérations militaires américaines intensifiées dans la région. Selon divers rapports, l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) a récemment émis des avertissements concernant l'espace aérien vénézuélien, en raison de l'augmentation des menaces sécuritaires et d'activités militaires.
Le porte-parole de JetBlue, Derek Dombrowski, a confirmé que l'incident avait été signalé aux autorités fédérales et que la compagnie participerait activement à l'enquête. Ce type d'événement souligne l'importance d'une communication claire entre les pilotes commerciaux et les avions militaires, un point souvent évoqué par des experts comme Jean-Pierre Decker, ancien pilote de chasse, qui affirment que des protocoles stricts doivent être respectés pour éviter de tels incidents à l'avenir.
Alors que la situation continue d'évoluer, la communauté aéronautique reste vigilante, soucieuse de la sécurité des vols commercial et militaire dans un espace aérien de plus en plus conflictuel.







