La gendarmerie nationale a récemment annoncé avoir mis fin à un important réseau de trafic de cocaïne reliant Sao Paulo, au Brésil, à l'Europe, lors d'une opération qui s'est conclu le 1er décembre 2025 par plusieurs interpellations simultanées. Ce démantèlement est le fruit d'une enquête approfondie menée par la Section de recherches des transports aériens (SRTA), qui a mis en lumière l'utilisation fréquente de mules pour transporter la drogue.
Ainsi, pas moins de 59 mules ont été identifiées, permettant d'acheminer environ 147 kg de cocaïne, évaluée à environ 9,3 millions d'euros. Les passagers réalisaient en moyenne des trajets hebdomadaires entre Sao Paulo et l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, transportant près de 2,5 kg de cocaïne par vol. À leur arrivée en France, un logisticien du réseau prenait le relais pour escorter la drogue jusqu'en Belgique.
Le principal suspect, un chef brésilien de l'organisation criminelle, a été mis en examen et placé en détention. Trois autres membres ont également été arrêtés, tandis qu'un dernier membre du réseau fait actuellement l'objet d'un mandat d'arrêt européen avec une demande de remise à la France. Cette opération met en lumière la complexité des réseaux de trafic de cocaïne, accentuée par une intensification des activités durant l'année écoulée.
Des experts en sécurité ont souligné que les mules, souvent issues de milieux vulnérables, sont exploitées par des réseaux criminels bien organisés qui exploitent les failles des systèmes de transport aériens. Selon un rapport de la Le Monde, ce phénomène est en forte hausse et nécessite une vigilance accrue des autorités.







