Un attentat tragique survenu vendredi dernier à Beit Shean, dans le nord d’Israël, a coûté la vie à deux personnes : un homme de 68 ans et une jeune femme de 18 ans. L'auteur, un Palestinien de 34 ans, a d'abord foncé sur la victime à bord de son véhicule, avant de poignarder une autre jeune femme à Ein Harod. Selon le Magend David Adom, les deux victimes ont succombé à leurs blessures.
L'assaillant, qui a également blessé deux autres personnes, a été appréhendé après qu'un homme lui a tiré dessus à Afula. Les autorités israéliennes ont rapidement annoncé le lancement d'opérations militaires dans le village de Qabatiya, d'où l'assaillant est originaire. Des perquisitions ont été effectuées et plusieurs jeunes ont été arrêtés, déclenchant une vive réaction de la part de la communauté palestinienne.
Cette attaque intervient dans un contexte de tensions croissantes en Cisjordanie, notamment après la mort d'un adolescent de 16 ans, tué par les forces israéliennes la semaine précédente. Les vidéos de surveillance, évoquées par l'agence palestinienne Wafa, semblent contredire la version officielle israélienne, où le jeune homme aurait été accusé de lancer des projectiles.
Le président israélien, Isaac Herzog, a exprimé son « choc profond » face à ces événements et a appelé à renforcer la réponse sécuritaire dans la région. Des experts en sécurité s'interrogent sur l'impact de ces attaques sur la stabilité régionale. La France, de son côté, a affirmé sa solidarité avec Israël, rappelant que le terrorisme n'a aucune justification.
Selon un rapport du quotidien Le Monde, depuis le début des hostilités à Gaza, au moins 38 Israéliens ont trouvé la mort sous l'attaque de Palestiniens, tandis que plus d'un millier de Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes. La situation semble de plus en plus explosive, alors que les violences en Cisjordanie s’intensifient et mettent à mal tout espoir de paix durable.







