Un récent baromètre a révélé que plus de 1,7 million d'élèves en France sont scolarisés dans des zones où l'utilisation des pesticides est excessive. Selon cette étude, mené par Le Monde et une équipe d’experts, un élève sur quatre pourrait être concerné par cette exposition potentielle.
Les données, obtenues à partir du registre parcellaire graphique et de l'indice de fréquence de traitement (IFT), montrent une pression pesticide inégale, avec des établissements scolaires particulièrement exposés dans les zones viticoles, agricoles et arboricoles, tandis que les écoles urbaines sont généralement moins affectées. Sud Ouest indique que cette pression ne correspond pas nécessairement à une menace immédiate pour la santé, mais elle soulève des inquiétudes légitimes.
Karine Princé, chercheuse au Muséum national d’histoire naturelle, a souligné l’importance de réduire l'usage de pesticides autour des écoles, affirmant que « cela doit devenir une priorité » pour protéger les enfants dans leur environnement d'apprentissage. Les résultats de cette étude, bien que non diagnostiques, appellent à une réflexion approfondie sur les politiques publiques en matière de santé environnementale.
Par ailleurs, une étude de Santé publique France a récemment montré que les riverains des zones viticoles présentent des niveaux de contamination plus élevés en pesticides, avec une exposition accrue chez les jeunes enfants. Ces données soulèvent des questions cruciales pour les parents et la communauté éducative.
Face à ces révélations, de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer des actions concrètes visant à réduire l'usage de ces substances dans les environs des établissements scolaires, afin d'assurer un cadre éducatif sain et sécurisé pour tous.







