Brigitte Vinatier, la mère de Laurent Vinatier, chercheur français emprisonné en Russie depuis juin 2024, a annoncé ce vendredi qu'elle est en communication avec la cellule de crise du Quai d'Orsay. Cette déclaration faite à la suite d'une proposition de Moscou à Paris a ravivé l'espoir de la famille, qui ne se sentait pas aussi optimiste auparavant.
« Les nouvelles sont encourageantes. Nous n'avions pas beaucoup d'espoir avant ces annonces. Maintenant, nous osons croire à une éventuelle libération », a confié Brigitte Vinatier sur Franceinfo. Elle a décrit cette possibilité comme étant le « miracle de Noël ».
Un soutien présidentiel engagé
La mère de Laurent a précisé avoir pris contact avec les autorités compétentes au Quai d'Orsay concernant le dossier de son fils. Suite à la déclaration du Kremlin, Emmanuel Macron a exprimé son engagement à œuvrer pour la libération rapide de Laurent Vinatier, comme l’a rapporté son entourage. Il a toujours suivi cette affaire de près.
« Les déclarations de M. Macron et du ministre Jean-Noël Barrot nous réconfortent. Nous avons une confiance totale dans les efforts des autorités françaises », a ajouté Brigitte Vinatier. Ces soutiens sont des signes positifs dans cette situation délicate.
Concernant les détails de la proposition du Kremlin, elle a avoué ne pas avoir d'informations précises, mais a été assurée que les négociations étaient en cours pour le bien de son fils. Elle évoque plusieurs hypothèses, comme une grâce présidentielle dans le cadre des célébrations de Noël orthodoxe ou un éventuel échange de prisonniers, comme le soumettent certains experts en relations internationales.
Lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe Vladimir Poutine a affirmé agir de manière transparente et a promis de se renseigner davantage sur cette affaire. « Si une solution est possible et légale selon la loi russe, nous ferons tout notre possible », a-t-il déclaré.
Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison par un tribunal russe pour avoir manqué à son enregistrement en tant qu’« agent de l’étranger », alors qu'il collectait des informations militaires considérées comme sensibles pour la sécurité nationale. Bien qu'il ait reconnu les faits, il a plaidé l’ignorance.







