Donald Trump a commencé son mandat le 20 janvier avec des intentions claires, promettant d'apporter des changements significatifs sur la scène mondiale. Cependant, un an après, il est temps de faire un bilan de ses actions.
Malgré ses promesses de réduire les conflits, Trump a intensifié les frappes militaires au Yémen, en Iran et au Nigeria, tout en justifiant ses interventions par une lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes. De plus, il n'a pas écarté la possibilité d'intervenir au Venezuela contre le régime de Nicolás Maduro, position qui souligne l'attitude interventionniste de son administration, nourrissant des tensions sur le continent américain.
Trump a mis en avant plusieurs initiatives pour mettre fin à des conflits, mais la réalité reste décevante. Les guerres en Ukraine et à Gaza n'ont pas connu de résolution satisfaisante, et les promesses de paix se sont heurtées à la dureté des faits. Le cessez-le-feu à Gaza, bien que salué, n’a mené qu’à un statu quo sans véritable initiative politique pour une paix durable.
En rompant avec le soutien traditionnel des États-Unis à l'Ukraine, Trump a laissé Vladimir Poutine libre de mener sa propre ligne de conduite sans contrainte. Dans le même temps, son soutien inconditionnel à la ligne dure de Benjamin Netanyahu a exacerbé le conflit israélo-palestinien. Cela a conduit à un pourrissement des relations, mettant en danger l’espoir d'une coexistence pacifique.
Dans une analyse récente parue dans Le Monde, les experts ont noté que la stratégie actuelle de Trump vis-à-vis de ses alliés, notamment les Émirats arabes unis, qui alimentent des conflits en Afrique, pourrait entraîner des conséquences encore plus graves pour la diplomatie américaine.
Alors que Trump a encore trois années pour redresser la barre, la question demeure : ses actions répondent-elles vraiment aux besoins des États-Unis ou nourrissent-elles ses rivaux historiques, comme la Russie et la Chine ? Les décisions controversées prises au cours de sa première année requièrent une réévaluation. La fin du soft power américain pourrait coûté cher et compromettre les valeurs fondamentales qu'il prétend défendre.







